• L'épicerie de Mauves nous ravissait : elle ne vendait pas grand-chose et cette absence de choix nous mettait dans une joie inexplicable. (loc. 68-69)
  • Mais comment pouvait-on vivre dans ce trou perdu sans le goût de la lecture ? (loc. 150-150)
  • Nous n'en sommes plus conscients aujourd'hui, mais à la base, toute division par un chiffre supérieur à deux est abstraction pure et simple. (loc. 487-488)
  • Les livres aussi, ce sont des voisins, des voisins de rêve, qui viennent chez vous seulement quand vous les appelez, et qui s'en vont dès que vous ne voulez plus les voir. (loc. 888-889)
  • J'ai souvent remarqué que les lycéens détestent l'intelligence. (loc. 969-969)
  • Les hommes étrangers à l'amour ont tous autre chose : le tiercé, le poker, le football, la réforme de l'orthographe, n'importe quoi, peu importe, du moment qu'ils peuvent s'y oublier. (loc. 1455-1456)
  • Je compris que la nuit avait sur moi une influence gigantesque. Mes pensées nocturnes envisageaient toujours le pire et ne laissaient jamais place à des possibilités telles que l'amélioration, l'espoir ou même l'inoffensive indifférence. Durant mes insomnies, tout était tragique et tout était de ma faute ! (loc. 1499-1502)
  • Je ne sais plus rien de moi. (loc. 1650-1651)